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La Coalition pour la Défense de la Constitution d’Haïti, Codeco d’Haïti, répond au Secrétaire général des Nations-Unies, Monsieur Ban Ki Moun qu’Haïti n’aura pas de salut avec René Garcia Préval et la clique de Bourdon: le Gouvernement est le problème.

 

 
Par Me.Anthony Alouidor,  
Conseiller Juridique de la Codeco 
 
Si le grand mal haïtien est l’inimitié qui a empêché depuis l’indépendance à des frères d’une même race et à des compatriotes d’une même nation de résoudre eux-mêmes leur différend dans l’intérêt national et pour le salut de la patrie commune, aujourd’hui la Diaspora haïtienne a compris qu’elle doit aller à la politique comparative des pays émergents pour changer le système politique haïtien, ses structures, ses fonctions et son objectif. Ainsi en découlera une amélioration du niveau de performance de nos gouvernants et partant une amélioration des conditions de vie des gouvernés. 
 
Le mur de la discorde, des dénonciations politiques gratuites et non fondées, celui de la haine et des trahisons doit tomber si les haïtiens veulent définitivement rompre avec le passé et s’engager désormais dans la poursuite du développement économique de leur pays. Ainsi et à ce prix seulement l’environnement politique a changé au Brésil, en Inde et en Chine, ces pays les plus émergents aujourd’hui. Les intérêts nationaux dans ces pays ont été articulés, des structures fonctionnelles ont été matérialisées, ces régimes politiques et les gouvernements ont constaté en moins d’un quart de siècle l’émergence et la transformation de leurs pays de nations les moins développées du globe en pays développés ou en voie de développement. 
 
Oui, Monsieur Ban Ki Moun, le nouveau miracle haïtien est possible une fois de plus s’il se retrouve encore dans ce pays des hommes avec la vision de Toussaint Louverture, de Jean Jacques Dessalines le Grand, de Pétion et de Rigaud. Car le gouvernement d’Haïti est le problème, retenez-le bien et la solution de notre question socio-économique n’est pas policière, voire militaire. Elle doit se retrouver dans la croissance de notre production nationale et dans l’efficience économique. 
 
Les philosophes qui ont formulé dans le passé des théories sociales pour justifier les gouvernements ou démontrer leur nuisance comme Thomas Hobbes, John Locke, Jean Jacques Rousseau, Montesquieu ont énuméré les activités dans lesquelles un gouvernement progressiste doit s’engager s’il envisage le bien-être socio-économique de son peuple : la formulation des législations appropriées, l’organisation et le développement des communautés urbaines et rurales, le maintien de l’ordre et de la sécurité, la protection de la propriété publique et privée et des autres droits naturels et humains, la justice sociale, la protection des économiquement faibles, celle des socialement mal ajustés, celle des physiquement et mentalement handicapés et plus particulièrement la croissance de la production et l’efficience économique sans lesquelles tous les autres objectifs ne peuvent pas être matérialisés. Le gouvernement devient le problème s’il se révèle incapable de réguler les affaires humaines dans un pays et intervenir pour résoudre les grands défis politiques, économiques et sociaux. 
 
La politique comparative des pays développés et en voie de développement nous apprend aujourd’hui que le grand défi politique à l’Est et à l’Ouest, dans les petits et les grands pays, dans les pays développés, en voie de développement et dans les états du Tiers et du Quart monde est l’insécurité. Elle est en partie générée par l’injustice sociale, c’est ce qu’ont compris aujourd’hui la Communauté Européenne, les Etats-Unis d’Amérique et de nombreux pays émergents asiatiques, latino-américains et africains. C’est ce qui explique pourquoi le président Barak Hussein Obama abandonne aujourd’hui totalement l’approche de son prédécesseur, Georges W.Bush pour s’attaquer à la crise financière, à la crise des logements et au chômage chronique qui risquent de mettre en péril le système capitaliste. Pourtant ce système a fonctionné très bien pendant plusieurs siècles avec toutes ses imperfections, tout au moins les plus capables intellectuellement et physiquement, les ressources humaines les plus qualifiées s’en sont tirés avec profit.  
 
Les grands débats entre l’Etat Police, l’Etat Providence ou l’Etat Bien-être Social ont cessé et Jean Jacques Rousseau est aujourd’hui dépassé ainsi que son Contrat Social dans lequel il demande de retourner à l’Etat Nature et considère le gouvernement comme source de conflit et d’inégalité. John Locke qui s’est placé à mi-chemin entre Rousseau et Hobbes a proposé de remplacer l’Etat Nature par le gouvernement. Le rôle de ce gouvernement est de gérer l’Etat comme un négociant à la recherche du plus grand profit pour le plus grand nombre par l’utilisation des ressources matérielles de l’environnement, en mettant les ressources humaines et intellectuelles des plus capables au service du développement universel.  
 
Quand des politiciens véreux et maladroits utilisent le pouvoir à leur propre intérêt, pour le bénéfice de leurs groupes ou des individus qui les supportent, ils deviennent incapables de provoquer le bien-être généralisé. Le gouvernement alors n’est pas en mesure de créer la justice sociale par la redistribution de la richesse nationale. Donc la violation des droits humains en Haïti est en corrélation étroite avec la mauvaise gouvernance du pays durant un demi-siècle sous les yeux avisés de l’ONU et de l’OEA. Leurs experts ont toujours proposé de fausses solutions à nos conflits internes et à la bataille pour la survie de nos populations démunies .Ils sont incapables encore aujourd’hui de reconnaitre que la présence des troupes étrangères sur le sol national haïtien pour installer un pouvoir composé de dirigeants inefficients et non armés pour confronter la crise socio-économique nationale, pour assurer la permanence au pouvoir d’un gouvernent non enclin à défendre la souveraineté nationale et les intérêts du peuple haïtien place le pays dans un cercle vicieux, dans une contradiction démocratique flagrante et dans une spirale de pauvreté. Nos concitoyens en paient le prix. 
 
Haïti a besoin aujourd’hui non d’une mission militaire comme la Minustah, mission multilatérale composée de contingents de troupes en provenance de pays sous-développés ou d’Etats du Tiers Monde incapables de résoudre leurs petits conflits internes et locaux chez eux voire ceux d’autres pays. La mission militaire onusienne chez nous est dirigée par le Brésil, certes la 5e plus grande nation du monde, la 4e en population, la 5e puissance économique mondiale. Cependant que l’on se souvienne que l’essor du Brésil n’a commencé effectivement qu’avec ce siècle, que ce pays confronte encore les difficultés de toutes les nations sous développées des continents sud-américains et centroaméricains. Le pays a traversé aussi les mêmes contradictions que la République d’Haïti et pour les mêmes causes. Aujourd’hui encore les populations indigènes et afro-brésiliennes vivent dans un état proche de celui des habitants de la République d’Haïti. 
 
Le Brésil est assisté dans sa tache par les états les plus minuscules et les plus pauvres de la planète comme le Népal, le Bangladesh, et l’Uruguay. Leurs contingents de troupes n’ont la plupart qu’une simple éducation primaire, ils sont mal entrainés militairement. Ils arrivent en Haïti avec leurs sébiles en vue de résorber le chômage chez eux, souventes fois sans examen médical et clinique déverser sur nos cotes les MST. Comment alors demander à ces flibustiers de développer le niveau requis dans notre corps de police pour nous défaire de l’insécurité alors que le retour à la paix dans les rues et les foyers est essentiel pour la croissance de la production nationale et l’efficience économique.  
Voilà que soudainement et enfin Monsieur Ban Ki Moun comprend que les troubles dans le pays sont la fièvre, les symptômes du vrai mal qui n’est autre que la misère sociale des haïtiens. 
 
Les experts des Nations Unies se rencontrent pour la millième fois le 14 Avril à Washington en vue de rechercher une solution à la crise sociale haïtienne, en vue de formuler un véritable plan Marshall capable de nous faire sortir des ornières du sous-développement et de la misère comme la plan Marshall américain qui a sauvé l’Europe après la crise financière de 1928.On parle de la transformation de la bourgade de Ganthier, localité située à 30 kilomètres de la capitale d’Haiti ,en une ville moderne pour dépeupler la mégapole Port au Prince devenue aujourd’hui ingouvernable ; le président Sarkosi promet selon des sources dignes de foi de doter la République d’Haïti d’infrastructures modernes de développement inexistantes même dans les DOM-TOM, le Mexique a proposé de doubler son aide à Haïti et d’en confier la gestion à l’ONU, les Etats-Unis et nos soi-disant cinq meilleurs amis de la planète seront aussi au rendez-vous avec la promesse de quadrupler leur aide comme de coutume. Même des pays du Quart Monde surendettés, sous développés et sans infrastructures ont signé des bons d’allégeance et de promesse d’aide qu’ils ne seront jamais en mesure de délivrer. 
 
Les membres de la Coalition Nationale pour la Défense de la Constitution sont donc perplexes. Ils se sont demandés si le Père Noël va arriver en Haïti à l’époque de la saison pascale et non comme à l’accoutumée le 24 Décembre. Ces rengaines et ces refrains sont entendus chaque fois que la crise politique monte de ton en Haïti, chaque fois que la mission de la Minustah se rapproche de sa date d’échéance. Bill Clinton n’avait-il pas promis à Jean Bertrand Aristide vents et marées quand il l’a placé sur l’avion de retour en Haïti. La somme dépensée par l’ONU durant les 5 dernières années aurait suffi amplement à résorber le chômage chez nous, faire démarrer notre économie et remettre les ouvriers au travail. Où sont donc passées les vastes contributions de l’USAID et de la CEE, celles du Japon, de la France, de l’Allemagne, de l’Espagne, du Venezuela, du Chili, de l’Argentine et du Mexique. Ce ne sont pas les fonds qui ont manqué pour amorcer le développement socio-économique haïtien. La question n’a jamais été placée sérieusement dans les agendas de nos récents gouvernements et dans ceux des organisations internationales.  
 
Au niveau de la Codeco nous croyons fermement que l’ONU n’est pas l’organisation indiquée pour reconstruire Haïti. Nous blâmons la classe dirigeante politique haïtienne, le chef de l’Etat d’abord, le ministre des Finances, le ministre du Plan, les conseillers politiques et économiques de Monsieur Préval, notre parlement, des universitaires respectés comme Paul Denis, Amos Durosier et les autres habitués du club de Bourdon ; nous les accusons de manquer de vision et de patriotisme. Ils ne doivent pas laisser des mercenaires passer en dérision l’honneur national, ils ne doivent pas se laisser berner par Ban Ki Moun. Compte tenu des rappels historiques et de l’échec des missions sociales de l’ONU au Zaïre, en Haïti, en Erythrée, en Yougoslavie, au Chad, dans de nombreux pays asiatiques, européens, africains et latino-américains nous doutons fort que les dirigeants de l’Organisation des Nations Unies soient sincères dans leurs déclarations aujourd’hui et qu’ils soient capables de renverser l’ordre socio-économique en Haïti. 
 
La vielle République d’Haïti sera remplacée par une nouvelle quand les concitoyens de ce pays comprendront que le gouvernement est un négociant à la recherche du profit maximum. Le gouvernement doit être exercé par des ressources humaines qualifiées capables de produire des résultats et capables de provoquer la croissance de la production et de dégager de l’efficience économique. 
 
Certes Haïti n’a pas les ressources humaines suffisantes pour provoquer toute seule cette révolution socio-économique. Elle le fera avec l’aide des grandes puissances, des pays amis voisins ou lointains, les Etats-Unis d’Amérique, le Japon, la France, l’Allemagne, la Chine, dans le cadre d’échanges Nord-Sud, Sud-Sud, dans des projets bilatéraux comme l’importation de ressources humaines qualifiées de l’extérieur, dans des échanges commerciaux, agricoles, culturels, industriels et techniques avec des avantages réciproques et surtout dans le partage des technologies modernes de développement.  
 
La Coalition pour la Défense de la Constitution, Codeco d’Haïti, remercie toutefois le chef de l’ONU de s’être mis cette fois à l’écoute des haïtiens de l’intérieur et de la diaspora qui prêchent aujourd’hui l’union des frères séparés haïtiens. Nous vous garantissons, Monsieur le Secrétaire Général, que l’appel de l’unité dans la nation haïtienne lancée par notre organisation est entendu. Il se propage comme une trainée de poudre et chaque jour d’autres leaders politiques démocrates, nationalistes et progressistes viennent agrandir le club des cinq premiers chefs de partis réunis les 28 Février et 1er Mars 2009 à l’hôtel Santo Domingo dans la République voisine. Les négociations sont en cours pour le choix d’un candidat unique de la Droite Démocratique aux prochaines compétitions présidentielles par consensus ou par voie d’élections primaires démocratiques. Ce candidat sera assuré de l’appui de franges importantes de votants venus d’horizons divers, des partis très forts dans le pays, des patriotes du MDN, de la Fusion des Socio-démocrates, de l’OPL, de l’Alliance Démocratique et des nationalistes du mouvement Lavalas. Une fois de plus les citoyens haïtiens comme par le passé reviennent à la raison pour résoudre sans passion sur la base constitutionnelle leur problème, l’émergence d’un gouvernement éclairé, nationaliste, démocrate et progressiste. 
 
Les haïtiens vous demandent tout simplement aujourd’hui un changement de direction dans la mission de la Minustah, la faire passer d’une mission militaire à une mission humanitaire cette fois-ci placée sous l’égide des Etats-Unis d’Amérique ou de l’Union Européenne. 
 
Nous espérons que le président haïtien Monsieur René Gracia Préval aussi aura saisi cette occasion pour se dédouaner et éviter le jugement de l’histoire en refusant en Octobre 2009 de renouveler le mandat de la Minustah, en acceptant les propositions de Monsieur Sarkosi de réactiver les Forces Armées d’Haïti, d’établir la gendarmerie nationale, de renforcer la Police Nationale d’Haïti, en sollicitant de l’ONU l’envoi d’experts étrangers dans les domaines divers comme l’Education, l’Agriculture, la Santé Publique, les Travaux Publics, les Télécommunications, la Santé Publique, en matières de construction de routes et d’établissements d’autres infrastructures, en ouvrant les portes de la République d’Haïti aux multinationales pour l’importation dans le pays des grandes industries à utilisation de haute intensité de main d’œuvre ; surtout les géants de l’industrie moderne ne manqueront pas de profiter des avantages compétitifs comparatifs que représente le salaire moyen de l’ouvrier haïtien. 
 
Monsieur le Président de la République, Haïti a raté le train sur lequel sont montés tous les pays amis de l’Amérique latine, de l’Europe et de l’Asie qui se sont associés à nous pour signer l’Acte Constitutif et la Charte de l’ONU en 1945.Tous ces pays se trouvaient alors au même stade de développement que notre chère Haïti. En l’an de grâce 2009 après avoir raté le premier train, une autre locomotive semble pointer à l’horizon et faire entendre son signal. C’est la locomotive de la dernière chance. Il faut vous y embarquer mais de grâce prenez le gouvernail pour nous diriger à bon port, sinon vous menacez l’existence de notre pays non seulement en tant qu’entité politique indépendante mais en tant que territoire et unité géographique. 
 
La question du développement nationale est neutre ; gardez-vous d’en faire votre question personnelle ou d’en faire l’affaire de Lespwa ou de l’Ucadde, l’affaire de la pérennité de votre clique au pouvoir. Tous les partis politiques se doivent de placer Haïti d’abord et non des individus ou leurs formations. Notre salut est à ce prix. Il nous revient à notre gouvernement et à nous de nous consolider pour indiquer nos priorités lors des consultations internationales du 14 Avril 2009 à Washington. Gardons-nous de nous laisser conduire comme des moutons de Panurge dans de mauvais sentiers par des mercenaires hypocrites au service d’intérêts étrangers. Surtout gardons-nous de trahir les intérêts de la mère-patrie. La Souveraineté Nationale n’est pas négociable.
 
 
 

Message de la Coalition pour la Défense de la Constitution, la Codeco d’Haïti aux vaillantes populations haïtiennes de l’intérieur et de l’extérieur.

 
 

 
La Coalition pour la Défense de la Constitution, la Codeco d’Haïti, présente ses salutations patriotiques aux dirigeants politiques haïtiens, aux membres de la Coalition gouvernementale, aux dirigeants et membres des partis de l’opposition, à tous les officiels du gouvernements, aux dirigeants des institutions et organismes tant nationaux qu’étrangers œuvrant en Haïti, aux entrepreneurs et ouvriers haïtiens, à toutes les vaillantes couches sociales du pays. Elle les invite à l’aurore de l’an de grâce 2009 à entrer dans de profondes réflexions pour sauver le paysage politique, économique, écologique et social haïtien. Nous risquons au cours du 21e siècle non seulement de ne plus exister en tant que nation mais aussi en tant qu’entité géographique. Il est grand temps de se demander pourquoi et de rechercher les causes profondes de notre marche en arrière. 
 
En effet s’il est vrai que les causes profondes de notre sous-développement chronique se situent dans la colonisation et dans l’indépendance, nous ne pouvons plus jeter le blâme sur les autres ; les haïtiens sont d’abord responsables de leur destin. Il faut que nous cessions de demander à des techniciens de l’extérieur de diagnostiquer nos maux et de leur trouver des remèdes. La mal haïtien demeure la division et le manque de vision. Les épiphonèmes de ces plaies incurables n’auront pas trouvé de solutions tant que nous n’affichions pas un comportement démocratique et tant que nous ne décidions pas à construire une nation. 
 
En effet que constatons-nous ? Jusqu’en 1986, Haïti est demeurée un pays statique où les progrès sont faibles et presqu’inexistants. Nous nous sommes contentés de bénéficier de l’organisation coloniale ou des acquis faits durant l’occupation américaine. Ils sont peu nombreux les chefs d’état ou de gouvernement éclairés avec une claire vision du destin qu’ils veulent offrir à la nation haïtienne. Depuis 1986 nous faisons marche arrière et il est impossible d’énumérer les faits tangibles de la période d’après 1986 si l’on écarte la constitution de 1987 malgré toutes ses imperfections. 
 
Les pêcheurs en trouble qui ont combiné à l’arrière plan toutes les machinations pour porter l’impulsif et le socialement mal ajusté Jean Bertrand Aristide à détruire des institutions vitales dans la nation comme les Forces Armées, à placer le pays sous la tutelle étrangère aujourd’hui veulent donner le dernier coup de massue, le coup de grâce à la mère-patrie en renvoyant en 2009 la constitution de 1987 immédiatement après les sénatoriales bidon du mois d’Avril. 
 
Phalanges haïtiennes, vous les haïtiens inconnus d’horizons politiques divers, vous, duvaliéristes patriotes, vous, membres des partis lavalas et lespwa qui certains ont caressé le rêve de vivre dans un pays uni et en permanent état de paix et de progrès, vous membres du MDN, du RDNP, des Petits Paysans de Papaye, de l’OPL, de la Fusion des Socio -Démocrates, de l’Allah, de l’Alliance, de Progrès, de tous les partis politiques avec un idéal de grandeur pour Haïti, vous les membres des organisations de bienfaisance et de droits humains, vous compatriotes haïtiens de la Diaspora, réveillez-vous, l’heure est à la vigilance, le Président René Préval se propose de renvoyer la Constitution de 1987 en Août 2009. Même le gouvernement que dirige Madame Michelle Duvivier Pierre-Louis n’est pas au courant des menées macabres de la clique de Bourdon, Jacques Edouard Alexis, le chef du parti au pouvoir non plus, ainsi que les membres de Lespwa au Parlement haïtien.  
 
L’heure est donc critique, il faut que les démocrates se mobilisent, oublient les querelles intestines entre les cliques et les clans politiques et lancent la mobilisation nationale, la contre offensive pour empêcher à Monsieur René Préval et à ses amis de Bourdon de prendre des mesures pour assurer leur permanence au pouvoir. Nous sommes convaincus que les membres de la Coalition de gouvernement aussi bien que les partisans de Lavalas et de Lespwa qui ne sont pas à l’opposition n’approuvent pas ce plan machiavélique. Il est grand temps que les patriotes Gaillard, Paul, Benoit, Marcadieu, lancent des directives de mobilisation aux membres de leurs partis politiques et rejoignent leurs compagnons de lutte d’hier, Madame Manigat, Baker, De Ronceray, Delpé, Sauveur Pierre Etienne, Févry, Guy Thédore, Chavannes Jean Baptiste, Reynold Georges, Himler Rébu, etc. pour porter la réponse la plus appropriée au gouvernement de René Préval. Oui, nous pouvons changer l’image d’Haïti, comme nos frères noirs américains, changer nos méthodes de lutte, substituer le dialogue à la confrontation, dupliquer la révolution d’Obama en Haïti, nous réunir aujourd’hui dans un ou deux grands partis d’opposition au lieu de nous quereller autour d’intérêts mesquins qui ne sont pas des différences idéologiques. 
 
En ce 2 Janvier 2009, jour des Aïeux, la résolution la plus patriotique qu’un chef de parti ou un patriote haïtien peut prendre est de jurer comme à Vertières de travailler ardemment au redressement du pays, d’engager une lutte sans merci pour la désoccupation de la terre léguée à nous par Dessalines, de travailler à la réactivation de l’institution qui nous a forgé l’indépendance nationale, l’Armée d’Haïti, surtout de travailler à la permanence et au renforcement des institutions nationales. Que l’année 2009 soit l’année de la délivrance d’Haïti comme se plaisent à répéter nos compatriotes de l’intérieur et de la diaspora.  
Les chefs de partis doivent donc confronter le Président Préval et lui demander la direction qu’il veut donner au pays avant son départ, s’il entend respecter les prescrits constitutionnels qui exigent l’alternance gouvernementale, la transparence dans la gouvernance et le respect des institutions nationales comme le Parlement et le Conseil Electoral qui doivent fonctionner en toute indépendance sans recevoir des directives de l’Exécutif haïtien. Autrement nous devons nous préparer chacun à jouer notre partition dans la confrontation si nos parlementaires sont trop poltrons pour entamer le processus de la mise en accusation du Président Préval en cas de renvoi pur et simple de la constitution de 1987. La Codeco invite le gouvernement à un dialogue ouvert, franc, sincère et honnête avec les gouvernés à travers les chefs de partis et les représentants des collectivités territoriales au parlement haïtien. Autrement l’année 2009 ne sera pas une année tranquille en Haïti même si des soldats étrangers sont grassement payés pour protéger les officiels du gouvernement.  
 
Pour la Coalition pour la Défense de la Constitution 
Daniel Wellington, Coordonnateur.  
 
 
 

Que les leaders politiques haïtiens prennent garde, nous marchons en ligne droite vers la débâcle totale !

 

 
La classe politique sommeille tandis que les décideurs au timon des affaires en Haïti travaillent d’arrache pied et mettent des bouchées doubles pour préparer les conditions propices au contrôle des deux branches du parlement, la chambre des députés et le Sénat de la République ? A quelles fins ? 
 
Des informants proches du gouvernement Préval font entendre que la liste des sénateurs pour renouveler le tiers du Sénat haïtien est déjà dressée ; des noms sont avancés : Pierre Louis pour le Nord- Est, Fleurinord pour le Nord-Ouest, Charles pour le Nord, Médard pour l’Artibonite, Civil pour l’Ouest, Clérié pour la Grand Anse, Lambert pour le Sud Est, Fortuné pour le Sud et Lamour pour les Nippes. Ces citoyens ont donné à Monsieur Préval la garantie pleine et totale que la constitution de 1987sera amendée telle que souhaitée par le président haïtien. Comment leur élection sera-t-elle possible !...  
 
Monsieur Préval, politicien véreux et machiavélique, a réinventé le macoutisme sous une autre forme tout en dénonçant journellement le duvaliérisme d’être à l’origine de tous les maux d’Haïti. Aujourd’hui il n’existe plus de chefs de la milice, chaque délégation a un chargé de mission homologue, camouflé, nommé pour rendre compte au palais national des faits et gestes de la population. Entre temps toutes les langues sont déliées tandis que des journalistes véreux sont payés pour dénoncer les ennemis, les amis du régime, les partisans, même des membres de la Coalition gouvernementale suspects, ou avec des ambitions contraires aux plans et projets du chef de l’Exécutif. 
 
Loin de s’apitoyer sur le sort inhumain fait aux masses urbaines et rurales d’Haïti, le gouvernement dépense aveuglément l’aide internationale et les maigres ressources nationales, concentre toute l’énergie des dirigeants tant au niveau des cadres supérieurs que moyens vers la pérennité au pouvoir de Préval, vers le retour de Jean Bertrand Aristide ou vers l’élection d’un potentat du parti Lespwa en 2010. Si Aristide revient au pouvoir, il gouvernera sans le parti Lavalas, ainsi l’entend Monsieur Préval. C’est pourquoi les barons Lavalas sont mis de coté ; les ministres, les membres du parlement, députés et sénateurs, anciens et nouveaux, tels les sénateurs Gilles, Anacasis, Bastien, Lambert, Alexis, Latortue sont surveillés de près.  
 
Le seul handicap auquel font face le président de la République et la clique de Bourdon chargée de matérialiser son plan machiavélique est la constitution de 1987. En effet elle défend la réélection indéfinie du président de la République, et ensuite exige la décharge pour tout ancien commis de l’Etat visant à réoccuper le siège présidentiel. D’où il faut coute que coute renvoyer ou amender cette constitution. La nouvelle charte ou la charte amendée éliminera toutes les barrières, ouvrira la voie à toutes les dérives envisagées par ces pêcheurs en trouble. Durant les vingt dernières années ils ont combiné toutes sortes de plans pour éliminer de la scène politique des citoyens honnêtes, des visionnaires qui ont rêvé d’un avenir grandiose pour Haïti. 
 
Sur le plan pratique les textes constitutionnels prévus pour être amendés sont ceux qui traitent a) de la définition du mandat du président de la République : il sera porté à 6 ans avec possibilité de réélection indéfinie, b) du poste de premier ministre, il sera annulé c) de l’organisation du pouvoir législatif : le sénat sera renvoyé et une chambre unique est prévue pour diminuer les pouvoirs de contrôle du législatif b) enfin les Forces Armées d’Haïti seront éliminées légalement, une seule institution de sécurité, la Police Nationale, assumera la défense externe et la surveillance interne du territoire de la République d’Haïti. 
 
Voila pourquoi l’exécutif haïtien au lieu de s’engager dans un vaste programme de reconstruction des infrastructures nationales complètement délabrées, dans des projets agricoles majeurs capables de remettre au travail les chômeurs en milieu rural, les empêcher d’émigrer vers les centres urbains, s’engage au contraire dans de petits projets capables de lui attirer une clientèle électorale en 2010. Toute l’énergie du pouvoir politique central se concentre autour de l’enjeu électoral. En conclusion, le gouvernement n’administre pas et ne vise pas le développement national.  
 
Le plan de Préval vise le renvoi pur et simple de la constitution de 1987.Il invitera alors le Sénat de la République à s’ériger en assemblée constituante. Le Sénat votera la nouvelle constitution de 2009 qui sera immédiatement applicable. Voila pourquoi le président de la République attache tant d’importance au renouvellement de chaque tiers du Sénat puisqu’il veut s’assurer d’une majorité absolue tant à la chambre basse qu’à la chambre haute. Ainsi la volonté du président Préval sera exécutée, il lui sera permis de donner à la nation haïtienne l’orientation qui lui plait. Le plan de René Préval est d’organiser des élections pour la chambre des députés parallèlement avec les élections de la seconde tranche du sénat. Toutes ces élections seront supervisées par l’actuel conseil électoral provisoire dont le mandat sera reconduit tacitement et immédiatement après les élections de la première tranche du sénat haïtien. Enfin voilà pourquoi le président haïtien gouverne avec des grands juges à la cour de cassation non dotés de la légitimité constitutionnelle puisque non ratifiés par le Sénat de la République. Ces juges seront renvoyés s’ils envisagent de se prononcer en faveur d une démarche de la société civile en matière d’inconstitutionnalité.  
 
Ce plan machiavélique a toutes les chances de réussite puisqu’il est assuré du soutien de certaines puissantes émergentes de l’Amérique latine. Elles recherchent l’appui du président Préval pour une présence permanente en Haïti .Une participation effective de ces états à la mission de l’ONU en Haïti assure leur admission au Conseil de Sécurité au moment où l’institution envisage la nomination d’une représentation de l’Amérique latine en son sein. 
 
Pourtant toutes nos informations nous ont rapporté que les pays de l’Amérique du Nord, le Canada et les Etats-Unis d’Amérique ainsi que les membres du marché commun européen ne souscrivent pas à ce plan macabre ; déjà ces pays demandent au gouvernement de Monsieur Préval de chercher coute que coute à respecter les principes de la démocratie républicaine comme l’a souligné le correspondant de Miami Hérald.  
 
Entre temps quelle est l’attitude de la communauté haïtienne en face d’un tel défi que représente l’enjeu électoral de 2010 ? Les leaders politiques se chamaillent, se querellent. Nous n’avons pas de guides, nous n’avons pas de leadership, l’opposition laisse le champ libre aux dirigeants actuels pour achever le délabrement de nos institutions nationales. 
 
A ce carrefour de l’histoire il faut que l’opposition se ressaisisse, il faut que les partis membres de la Coalition gouvernementale comme la Fusion des Socio Démocrates, le Kid et l’OPL qui ont été des sentinelles dans la lutte pour les changements démocratiques en Haïti rectifient leurs tirs pour s’engager dans la lutte en vue de la protection des acquis démocratiques haïtiens de 1987. 
 
La Coalition pour la Défense de la Constitution lance un vibrant appel à tous les partis de la Droite, du Centre, du Centre Droit et du Centre Gauche, aux organisations de défense des droits humains, aux organisations professionnelles, syndicales, religieuses, à toutes les organisations civiles du pays vers la formation d’un front commun incluant les patriotes de Lavalas et du parti Lespwa en vue la défense des principes démocratiques de la Constitution de 1987, en vue d’empêcher la réédition en l’an 2010 de l’exploit de l’hôtel Montana . Ils se trompent ceux-là qui croient que René Préval, fidèle disciple de François Duvalier, comme son mentor Hugo Chavez d’ailleurs, ne pense pas à une réélection indéfinie, à la présidence à vie. Les leaders politiques doivent abandonner leurs petits intérêts mesquins d’ambitions présidentielles pour débattre la question plus sérieuse de l’avenir de la République d’Haïti. Les ancêtres nous ont légué cette nation avec la mission qu’elle soit souveraine, indépendante et démocratique. Qu’il en soit toujours ainsi. 
 
La Coalition pour la Défense de la Constitution 
Codeco d’Haiti.
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
  
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Modifié en dernier lieu le 10.01.2010
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